Le racisme est un délit, puni par la loi et ses victimes défendues par plusieurs associations mais les actes racistes perdurent et passent inaperçu même pour ceux qui le vivent quotidiennement. De nos jours dans la société occidentale, les femmes noires subissent encore du racisme au travail.

Sans difficulté, nous avons réussi à rencontrer plusieurs de ces femmes travaillant dans des domaines variées. Voici leurs témoignages.

Des femmes noires placardisées à cause de leur couleur
de peau

Après avoir passée des années avant de trouver du travail, Marie originaire d’Afrique de l’ouest âgée de 32 ans s’est fait mise au placard par son directeur dans un magasin de vente élitiste.
« Celle-la vous me la cachez ou fait tout ce que vous voulez, mais il ne faut pas qu’elle soit en contact avec la clientèle », dit son directeur.

Alors, Marie est traumatisée et ne s’est plus quoi faire. Ainsi, elle décide de ne pas abandonné et de faire comme si rien ne s’est passé à contre cœur parce qu’elle a simplement besoin du travail. Voici son histoire en quelques mots

Marie

« En fait, j’ai eu la chance d’être recruté à cause de mon nom « Lefebvre » parce que mon marie est français. Le directeur de l’entreprise a donné son accord au recruteur de me recruter et de signer le contrat sans même voir. Quand j’ai pris fonction et qu’il m’a vu c’était une déception pour lui parce que je suis simplement noire. »

Marie nous explique plus tard que même certains clients du magasin ne viennent pas à sa caisse même si celle-ci est vide. Il est surprenant de voir aujourd’hui que ces genres de comportements existent encore dans la société occidentale. Comme Maire, beaucoup d’autres femmes subissent encore du racisme au travail.

C’est aussi le cas d’Élodie originaire du Mali née en France âgée de 22 ans. Elle se retrouve en train de faire du nettoyage ou de la mise aux rayons des habilles et d’autres tâches complètement différentes de ce qu’elle doit faire à son lieu de stage.

Élodie

« J’ai travaillé en alternance à la fin de mon BTS en gestion des ressources humaines, sauf que quand je partais au travail je faisais tout sauf de la gestion des ressources humaines. À chaque fois que je venais au travail ma responsable me faisait faire autres choses. Nous étions trois stagiaires et j’étais la seule noire et aussi la seule à faire d’autres missions. Tout le monde pouvait le voir et comprendre que la directrice ne m’aimait pas. »

C’est très dur pour elle. Elle a juste envie de tout d’abandonner et d’accepter de perdre le fruit de ses années d’études. Élodie, se trouvant dans la même situation que Marie, se force à accepter son calvaire afin de validé son diplôme.


Des femmes noires effrayées, stressées à causse du racisme
risquent de perdre leur travail

Loin de son pays et de sa famille, Alice, âgée de 26 ans est étudiante à Toulouse originaire du Tchad. Alice a besoin de travailler pour payer ses études et d’être indépendante. Elle a difficilement trouvé du travail mais malheureusement elle risque de le perdre aujourd’hui à cause de sa couleur de peau. Elle travail comme assistante de vie auprès des personnes âgées ou avec des personnes à mobilité réduite. Très vite, Alice se rend compte qu’elle n’est pas aimée dans ce milieu. Voici ce qu’elle nous dit.

Alice

« Je travail actuellement chez une dame en tant qu’assistante de vie mais elle n’aime pas du tout les noires. Elle se force même à me parler sinon elle ne le ferait pas. Elle ne me le dit pas directement mais je le vois à travers ses actes. Elle appelle souvent à l’agence pour leur dire que je fais des prières chez elle alors que cela ne s’est jamais passé. Elle a une fois appelé demandant à l’agence de ne plus l’envoyer de femme noir. Vu que le client est roi, donc c’est moi qui risque de perdre mon boulot simplement à cause de ce que je suis. Et même avant moi, cette dame avait versé de l’eau sur le visage d’une fille noir que je connais très bien d’ailleurs en se demandant pourquoi l’agence lui envoyait tout le temps des filles noires »

Ainsi, Alice a non seulement peur mais aussi stressée parce qu’elle n’est pas aimée au travail. Alors elle risque de perdre son travail et ne plus être capable de payer ses études ni de se prendre en charge. Malgré les
luttes que font certaines associations européennes cela ne semble rien changer aux comportements des gens. Plusieurs d’autres filles sont dans la même situation qu’Alice comme Nahomy par exemple.

Pourquoi encore du racisme au 21ème siècle ?

Voici ce que la loi dit : « Aucun salarié ou agent public ne peut être discriminé au travail en matière d’embauche, de formation, de salaire…. Il peut s’agir de discrimination raciste, sexiste, homophobe, par l’âge ou selon l’état de santé. Les discriminations pour les opinions politiques ou syndicales sont également interdites. »

Malgré ce que la loi dit, nous voyons encore du racisme dans nos sociétés au travail comme vous l’avez vu avec Marie, Elodie, Alice et Nahomy. Finalement, nous nous demandons, est-ce que les gens ont vraiment peur de la loi ?  Pourquoi ne le sont ils pas ?

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